Je confirme qu'il y aura bien une sortie en sifflet du dispositif actuel. Il était important de le préciser, car cela n'avait pas encore été dit. Toute entreprise incluse dans le dispositif actuel ira jusqu'au bout des cinq ans.
Nous estimons que les professions réglementées et les conseils aux entreprises sont des activités qui vont obligatoirement se développer avec le développement économique des territoires. Puisqu'elles accompagnent les entreprises, elles accompagnent le développement économique et elles bénéficieront de l'effort supplémentaire qui sera fait dans les territoires en faveur des investissements et des infrastructures. Elles verront donc nécessairement leur activité se développer.
Il fallait faire des choix. Certains sont liés à l'emploi, d'autres au développement économique futur, d'autres encore visent à répondre aux besoins exprimés par les jeunes ou aux projets promus dans le cadre des Assises des outre-mer. Je ne dis pas qu'il ne faut pas chercher d'autres solutions pour les métiers que vous évoquez. Peut-être faudrait-il étudier les possibilités offertes par le FEDER, le Fonds européen de développement régional, une ressource qui est aujourd'hui très peu mobilisée dans les territoires d'outre-mer. Elle pourrait l'être davantage s'agissant de l'accompagnement économique.
Enfin, je réitère ma proposition que l'application de ces nouvelles mesures soit suivie par un groupe qui réunirait des représentants des parlementaires, du milieu économique et du Gouvernement, de manière que nous puissions examiner ensemble comment cela se passe et faire de nouvelles propositions, en accord avec les régions et l'ensemble des territoires. Une dynamique est née ; il ne faut pas l'arrêter.