D'aucuns s'en souviennent, j'étais intervenu, lors des questions au Gouvernement, s'agissant des 300 000 tonnes d'huile de palme que l'usine de La Mède comptait utiliser pour la production de biocarburant. Cela n'allait pas du tout dans le sens de ce que nous voulions en matière de transition énergétique ou de lutte contre la déforestation.
En matière de lutte contre les gaz à effet de serre, on constate aujourd'hui l'impact plutôt négatif de l'usage de l'huile de palme dans les biocarburants : finalement, le rejet de CO2 est plus élevé, en tenant compte du transport, que si l'on a recours à nos filières oléagineuses locales. Je suis donc d'accord avec Charles de Courson et avec tous les collègues qui ont soutenu des amendements.
Nous ne visons pas le soja qui commence à être cultivé en France, mais nous aurions tout intérêt à supprimer la minoration appliquée à l'huile de palme qui constitue un léger scandale, et à laisser nos filières d'oléagineux produire ce dont Total a besoin pour fabriquer ses biocarburants.