Monsieur le député, ne vous énervez pas ! Vous dites que vous assumez, mais en même temps, vous insistez sur le fait que cette fermeture de centrale plongera 300 familles dans le désespoir. La démonstration ne me paraît pas très claire.
Je trouve, monsieur de Courson, que le Parlement européen, lui, est assez clair en ouvrant un horizon : d'ici 2030, il faudra tendre à l'interdiction de l'huile de palme mais en sifflet, de manière à ce que chacun puisse organiser la transition.
Madame Magnier, vous attaquez la trajectoire carbone que nous mettons en place mais quelles seraient les conséquences de l'adoption des amendements – hors la fermeture de l'usine de La Mède ? Moins de biocarburants et une hausse du prix des carburants. Peut-être y aurait-il de bonnes raisons écologiques, que je ne conteste pas, mais nous sommes devant le même cas de figure que lorsque nous augmentons le prix du diesel et que vous nous le reprochez. Avouez simplement que la stratégie du Gouvernement, précisément, est elle aussi en sifflet : l'augmentation progressive permet à tout le monde d'opérer une transition. Or ces amendements interdiraient une telle transition.
La position du Parlement européen, selon lequel il faut interdire l'usage de l'huile de palme – pas le limiter…