Nous avons donc le temps et de grandes entreprises comme Total, effectivement, ont les moyens de requalifier une partie des ouvriers qui, demain, n'auront plus de travail à cause de la fermeture de leur usine.
Le Parlement a tout à fait le droit de décider qu'il ne doit plus y avoir d'importation d'huile de palme sur tout le territoire, j'entends cet argument, mais il ne me paraît pas de bonne politique de le faire à brûle-pourpoint alors que nous avons choisi, avec le Parlement européen, de nous donner un délai – peut-être est-ce trop long, dix ans, peut-être cinq ans suffiraient-ils, je n'en sais rien ! En tout cas vos amendements ne font pas état de dates.