Dans un récent rapport, le CGAAER, le CGEDD et l'inspection générale des affaires sociales ont mis en avant le danger sanitaire que peuvent représenter certaines substances actives de pesticides. De son côté – nous en avons beaucoup parlé ici – , le Gouvernement s'est engagé à faire interdire le glyphosate dans un délai de trois ans, sans que cela ne soit pour autant inscrit dans la loi. Il est donc impératif de mettre fin à l'utilisation de ces pesticides jugés préoccupants. Or l'arrêt de l'usage de ces substances implique nécessairement l'application d'un taux de redevance dissuasif. C'est l'objet de cet amendement.
Nous avons appris, il y a quelques jours, que Monsanto constituait des groupes de faux fermiers prétendant que l'usage du glyphosate était essentiel et sans danger pour la santé. Présents dans plusieurs salons de l'agriculture, ces groupes effectuent du lobbying auprès de l'Union européenne. Peu de temps auparavant, les Monsanto papers révélaient que Monsanto avait payé des scientifiques pour affirmer l'innocuité du glyphosate.