Il appartiendra au juge pénal, civil ou administratif, s'il est saisi, de se prononcer sur le caractère discriminatoire ou non d'un contrôle. Je rappelle que, l'année dernière, la Cour de cassation a reconnu qu'un certain nombre de personnes avaient été victimes de contrôles au faciès, et le ministère de l'intérieur a été condamné à payer des dommages et intérêts.