Nous abordons une série d'amendements relatifs à la taxe sur les transactions financières – TTF. Cette taxe, en vigueur dans une quarantaine de pays, a été instaurée pour financer l'aide publique au développement, mais elle a également vocation à taxer la spéculation intensive qui met la planète finance en surchauffe.
Sachez qu'en un clin d'oeil 12 000 transactions financières se réalisent et qu'on dénombre un million de milliards de transactions financières dans le monde – 1 et dix-huit zéros derrière – : ces deux chiffres en attestent, la planète finance est en surchauffe.
En 2017, le Gouvernement avait décidé d'élargir l'assiette de la TTF aux transactions intraday, celles qui sont réalisées dans une seule journée sur de petits montants. Ce sont souvent des algorithmes qui effectuent ces transactions dans le cadre du trading haute fréquence. C'est vraiment le pire de la spéculation boursière.
Cette décision permettait de récupérer 2 milliards d'euros au bas mot, au profit du budget de l'État mais aussi de l'aide publique au développement et de la lutte contre le réchauffement climatique.
Or, le nouveau Président de la République a choisi de torpiller cette mesure. Elle a ainsi disparu du budget l'année dernière. Nous proposons de la rétablir.