Oui, mais à l'issue des débats ; c'est la raison pour laquelle j'ai mentionné une possible évolution au cours des débats de cette année.
Ensuite, vous avez évoqué les abattements que doit l'État aux collectivités – ils ne sont pas faux. Je suis le premier des ministres chargés du budget à vous avoir fourni les chiffres qui étayent vos arguments et permettent une discussion raisonnable et fondée. Paris ne s'est pas fait en un jour, le rattrapage non plus ; nous aurons l'occasion d'en reparler.
Sans provocation à cette heure tardive, je suis très étonné des amendements défendus par Mmes Pires Beaune, Dalloz et Louwagie. Nous avons stoppé la baisse des dotations aux collectivités : depuis deux ans, celles-ci augmentent même légèrement, voire parfois très fortement dans certaines collectivités, mais vous réclamez une hausse plus importante encore.