Votre première question concernait le lien entre la conférence des évêques et la loi. Mais on n'est pas sur le même champ : il y a d'un côté le champ de la morale, et de l'autre côté le champ de la loi. Il me semble que l'on ne peut pas opposer ce que la loi permet et ce que la conscience interdit.
La loi permet, elle n'interdit pas. Ensuite, à chacun, suivant sa conscience, de l'appliquer à soi-même ou à sa communauté – si tant est qu'on n'appartienne à une communauté. Mais laisser la loi autoriser ne rendra pas ce qu'elle autorise obligatoire. Les évêques, ou les chrétiens, peuvent très bien ne pas vouloir l'appliquer, tout en la laissant possible.