Dans ses premières livraisons, l'A400M Atlas a montré des problèmes techniques et des dysfonctionnements, voire le non-respect du cahier des charges. Ces problèmes ont-ils pu être résolus au regard de la nécessité de renforcer cette flotte, de sa multifonctionnalité et de son grand intérêt stratégique, qu'il s'agisse du transport de fret ou de personnels ? Quelle est l'échéance de livraison des onze appareils supplémentaires après les quatorze premiers – onze appareils qui ont été prévus dans la LPM 2019-2025 ?
D'autre part, vous avez évoqué les nouveaux contrats, c'est-à-dire les contrats globaux fondés sur une verticalisation et dans le cadre desquels le titulaire d'un marché de vente assurera ensuite l'entretien et le maintien en condition opérationnelle (MCO) des appareils. Ne craignez-vous pas que ces contrats puissent avoir des effets négatifs sur le maintien de notre industrie d'État qui, jusqu'à maintenant, jouait un rôle prépondérant dans l'entretien des appareils ? Je pense notamment au service industriel de l'aéronautique (SIAé).