Madame Danielle Brulebois, contrairement à ce qui se passait auparavant, ce ne sera pas l'opérateur qui décidera de la localisation des pylônes, mais le ministre qui les leur indiquera chaque année. Et la liste ne sera pas établie par les services du ministère, elle remontera des collectivités ou regroupements de collectivités. Nous leur avons attribué des dotations pour un certain nombre de pylônes et ce sont elles qui nous indiqueront les emplacements.
Madame Laurianne Rossi, vous évoquez un autre dispositif d'incitation à la rénovation. C'est une question réelle. Nous faisons déjà vraiment beaucoup, mais la meilleure des économies, c'est l'énergie qu'on ne dépense pas. Si l'on trouve donc des incitations en particulier pour que des copropriétés fassent des travaux de rénovation énergétique, ce sera très bien. Cela peut se faire aussi dans un autre cadre : par exemple, la revue en cours de l'application de la loi de 1965 sur la copropriété peut conduire à simplifier les votes sur les travaux de ce type.
Quant au DPE, un de nos grands combats, avec un certain nombre de parlementaires, a été qu'il puisse devenir opposable.
Enfin, monsieur Gérard Menuel, l'avenir des petites lignes sera l'un des enjeux de la future loi d'orientation des mobilités (LOM).
Sur le cas précis que vous évoquez pour « Action coeur de ville », je n'ai pas d'explication dans l'immédiat. Je vous laisse la responsabilité de vos propos, mais je vais regarder le cas de Romilly.