J'en suis d'accord.
Monsieur Jean-François Cesarini, le dispositif « Coeur de quartier » se fera selon la même méthode qu'« Action coeur de ville ». Dans un premier temps, il s'agissait vraiment de remettre le fonctionnement par projet au coeur de l'action de l'ANRU – ce qui correspond à vos propos. Entre mai 2017 et mai 2018, on n'avait engagé aucun projet de l'ANRU. De mai 2018 à début août, on a engagé pour un milliard d'euros de projets. Nous avons donc relancé une dynamique, parfois sur des sujets très simples. Auparavant, avant de lancer un projet, il fallait qu'il soit complètement délimité. Pourtant, il y a bien des cas où l'on sait que, de toute façon, on réalisera telle et telle installation. Autant commencer par là même si tout le projet n'est pas défini. Il faut aussi décentraliser les décisions, car elles ne l'étaient pas. Sur le territoire, on peut décider de lancer un certain nombre de choses.
Enfin, monsieur Vincent Thiébaut, vous parlez d'horizontalité et de verticalité dans l'aménagement du territoire. J'espère vous avoir convaincu, à travers mes réponses, que nous avons la volonté de passer d'une politique d'aménagement planifiée – au sens du Plan d'autrefois – à une politique territorialisée, différenciée, où les projets sont portés par les élus locaux et les acteurs du territoire. L'État, pour sa part, au-delà de relations horizontales ou verticales, se doit d'être un facilitateur, au bénéfice de nos concitoyens.