Intervention de Olivier Véran

Réunion du mercredi 17 octobre 2018 à 9h35
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

Vous avez raison de souligner que l'on manque de kinésithérapeutes à l'hôpital, et notamment à l'hôpital public, qui a perdu 40 % de son effectif de kinésithérapeutes ces dernières années. Pas moins de 80 % des kinésithérapeutes exercent aujourd'hui en secteur libéral, et 20 % en secteur public.

Mais les études de kinésithérapie prennent cinq ans. Si, à l'issue de ces cinq ans, vous commencez une carrière hospitalière, vous démarrez à 1 350 euros par mois… Peut-être faut-il se poser aussi des questions de cet ordre avant d'imposer à de jeunes kinésithérapeutes diplômés d'aller rendre service à la population, au sein des hôpitaux, avant de s'installer dans un cabinet de ville…

Comment valoriser, comment considérer les kinésithérapeutes dans notre système hospitalier ? Telle est la question. Je vous propose donc de retirer l'amendement, qui me semble injuste et pas forcément efficace. En revanche, je suis naturellement prêt à ce que l'on travaille à améliorer le statut de ces professionnels de santé.

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