Monsieur Lecoq, je connais bien les associations de terrain ; après ma propre carrière de sportive de haut niveau, j'ai fondé une association, j'ai été directrice d'association, j'ai été bénévole durant six ans dans une association. Ce n'était pas dans le monde fédéral. Tout ce que vous dites me touche donc particulièrement. Nous n'avons nullement l'envie de ne prêter attention qu'aux sportifs qui pratiquent dans un club où l'on paye des centaines, voire des milliers d'euros. C'est bien dans les associations que se situe l'avenir du sport français.
Monsieur Juanico, comme d'autres intervenants, vous vous interrogez sur cette nouvelle agence. Elle s'adressera aux territoires : le budget du sport, aujourd'hui, ce ne sont pas seulement les 400 à 500 millions d'euros qui sont alloués au ministère, mais aussi les financements apportés, sur le terrain, par les collectivités locales. Nous allons discuter avec elles pour que l'argent dédié au sport soit mieux réparti, afin de créer un effet de levier.
Vous évoquez aussi l'association des parlementaires à l'action du Gouvernement. Je suis arrivée au ministère au mois de septembre ; après mon installation, je me suis très vite présentée devant les parlementaires de la majorité et j'espère être entendue très vite par la commission. Je pourrai ainsi vous expliquer plus longuement ma vision de cette future agence du sport et de ce nouveau mode de gouvernance. Elle n'est pas encore créée ; elle le sera bientôt, et le plus tôt sera le mieux, car les acteurs – collectivités locales et mouvement sportif – l'attendent.
Quant aux pétitions parues dans la presse, ces manifestations sont naturelles au moment de la discussion budgétaire. Tout le monde aurait signé… Nous aussi, nous sommes tous pour le bonheur !