Je l'ai dit aux députés de la majorité : nous aurons besoin des parlementaires pour construire cette agence au plus près du terrain.
En ce qui concerne l'amendement de M. Roussel, je souligne que la baisse de 30 millions que vous constatez n'est qu'apparente ; elle est due à une surévaluation du budget consacré au remboursement des cotisations sociales des arbitres et des juges sportifs. Le projet de loi de finances prévoit en réalité des mesures nouvelles pour 40 millions d'euros.
Ainsi, 25 millions alloués à la haute performance viendront renforcer les moyens des fédérations et mouvements sportifs, donc soutenir la réussite des Jeux, dont vous parlez tous. Le budget dédié à la haute performance sera ainsi en hausse de 40 % par rapport à 2018, et non, comme cela a été le cas jusqu'à maintenant, au bénéfice des fédérations, mais bien des athlètes et de leurs entraîneurs. Ces derniers sont au coeur de la performance, et ce sont eux que nous allons accompagner – et non les fédérations.
Le reste de cette enveloppe nouvelle – j'y insiste – de 40 millions d'euros, soit 15 millions d'euros, sera consacré au développement des pratiques, afin de continuer de réduire les inégalités d'accès à la pratique sportive, en particulier dans les territoires carencés. Cette somme permettra en particulier de cofinancer des équipements, aux côtés des collectivités locales.
Le Président de la République a fixé un objectif de 3 millions de pratiquants supplémentaires. Nous devons continuer la collaboration que j'ai menée depuis mon arrivée. C'est pourquoi, monsieur Roussel, je vous propose de reporter le débat sur le plafond de la taxe sur les paris sportifs jusqu'au prochain triennal budgétaire.