En effet, le rendement de cette taxe est de 212 millions d'euros. Son plafonnement à 71,8 millions, comme le propose le PLF de cette année, contre 73,8 millions l'année passée, prive le sport de financements indispensables à son développement, pour toutes et tous, notamment à travers le financement de nouveaux équipements de proximité.
L'argument est le même que pour notre amendement précédent. Nous sommes particulièrement inquiets de voir le rôle de l'État réduit à portion congrue dans le pilotage des politiques publiques en matière de sport.
La création de l'Agence ne s'accompagne pas de nouveaux moyens. Pire, encore, elle semble faire porter tout le poids financier du développement du sport de proximité sur les collectivités territoriales.