et finalement voter le rétablissement des taxes affectées aux centres dédiés, en particulier à la filière du bois.
Je vois que le rapporteur général dit « non » de la tête. C'est donc, de sa part, un avis défavorable sec, sans débat, un avis défavorable pour être défavorable. Dans ce cas, l'argumentaire est différent.
Nous nous trouvons face à une attitude duale, de votre part : d'un côté, vous menez une politique du rabot budgétaire pour essayer de trouver quelques recettes, histoire de diminuer les déficits, monsieur le ministre ; de l'autre côté, vous n'avez mené aucune réflexion sur les filières qui se constituent autour des centres techniques industriels, comme c'est le cas de la filière du bois et de l'ameublement – et le rapporteur général doit savoir que dans les Alpes, la filière du bois se heurte aux noeuds qui l'empêchent, depuis des années, de se structurer. Or, pour des raisons bassement budgétaires, on va réduire les recettes de ces centres. Je trouve dommage que l'on ne nous donne pas d'autre d'explication que celle de récupérer des fonds – quel est, dans ces conditions, l'intérêt d'une taxe affectée qui n'est pas affectée ? C'est sur ce mystère budgétaire que je termine mon intervention.