Je tâcherai de faire le point sur ce sujet difficile. Nous mélangeons là deux choses : d'une part, une politique de santé et de recherche qui doit manifestement être améliorée, car nous savons qu'il subsiste bien trop de cancers contre lesquels il n'existe aucun traitement, et que la recherche peine à trouver des solutions – tel était d'ailleurs le sens de la réponse de Mme la ministre des solidarités et de la santé la semaine dernière ; d'autre part, des enjeux budgétaires, qui m'amènent à dire que l'outil présenté ici n'est manifestement pas le bon, dès lors que nous débattons depuis l'ouverture de cette séance du plafonnement des taxes affectées.
Comme l'a rappelé Mme la ministre, la lutte contre le cancer pédiatrique est inscrite au coeur de son action. Elle aura à coeur de travailler avec les associations de familles au plus près. En tant que rapporteur spécial chargé du budget de la recherche, je puis vous assurer, chers collègues, que nous travaillons activement, depuis plus d'un an et demi, à déterminer les bons mécanismes.
De nombreux axes de recherche ressortissent à la biologie fondamentale et à l'immunologie. Il faut donc identifier les bons canaux et forger les bons outils afin de réduire le nombre d'enfants confrontés sans traitement à des maladies très difficiles à vivre et dont l'évolution est souvent trop rapide pour que les familles parviennent à trouver, avec les médecins, une issue favorable.
Nous reviendrons sur ce sujet avec Mme la ministre au cours des semaines, des mois et des trimestres à venir. Nous savons qu'il est urgent de remobiliser la communauté scientifique. En outre, de nombreux progrès sont réalisés aux échelons européen et international. Monsieur le président de la commission des finances, vous pouvez compter sur notre mobilisation à tous, par-delà des différences partisanes.