Nous pouvions voter cet amendement l'an dernier, nous pouvons le voter cette année. Je ne vois pas ce qui nous en empêche – sauf à envisager la politique d'une bien curieuse façon, pour tout dire ! Des crédits sont nécessaires. Les gens que nous rencontrons ne sont pas nécessairement les plus incompétents en la matière. Certes, je comprends bien que Mme la ministre de la santé remette le sujet à d'autres politiques, et que l'on mélange un peu tout, mais le résultat est extraordinairement faible.
Si nous augmentons les crédits de la recherche sur le cancer pédiatrique l'année prochaine, nous aurons perdu une année de plus. C'est d'ailleurs exactement ce qui va se produire. Pourquoi ne pas faire un geste consensuel, de temps à autre, dans une assemblée comme la nôtre ? Chacun partage l'idée et personne ne remet en cause l'objectif – bien entendu, je ne fais un tel procès d'intention à personne.
Les moyens existent. Le débat sur les taxes affectées permet de les affecter. Je propose d'affecter des crédits nouveaux aux chercheurs. En tout état de cause, il faut, me semble-t-il, émettre un véritable signal positif de relance de la recherche sur le cancer de l'enfant.