Ces amendements méritaient de faire l'objet d'un débat, car ils sont intelligents. Leur adoption permettrait de tenir compte – sachant que les ressources des agences de l'eau peuvent être attaquées par d'autres biais – des variations climatiques en établissant une moyenne sur trois ans du plafonnement. Je ne vois pas la raison pour laquelle M. le rapporteur général y est défavorable.
Je doute que le coût budgétaire y soit pour quelque chose, car il ne s'agit que de s'adapter aux variations climatiques. Lui qui vit dans un département alpin, où l'agriculture et l'eau sont florissantes, comprend mieux que personne la nécessité de tenir compte de ces variations. Ayant constaté que M. le ministre est capable, dans sa sagesse, de faire changer d'avis M. le rapporteur général, je me prends à espérer que nous pourrions ouvrir un bref débat sur le mécanisme prévu par les amendements.