Jean-Carles Grelier a rappelé avec force arguments que ce PLFSS était plutôt fade, voire opaque. Certes, le redressement des comptes est en route, mais c'est plutôt dû à l'austérité, à l'augmentation de la CSG et à la ponction opérée sur les retraités. Compte tenu de la baisse des prestations, les retraités, les familles et les handicapés souffrent aujourd'hui sur notre territoire.
Jean-Carles Gerlier a rappelé aussi que le Gouvernement s'était fixé un objectif assez peu ambitieux : ce PLFSS ressemble beaucoup aux deux précédents, avec des effets de tuyauterie, des coups de rabot et des augmentations de taxes. Il ne prévoit aucune réforme de structure, alors que la Cour des comptes en a mille fois souligné la nécessité.
Jean-Carles Grelier a rappelé enfin que, en l'absence des vraies réformes qui s'imposent, vous avez choisi de faire des bricolages – il a parlé de rustines et de pansements. À l'instar de vos prédécesseurs, vous vous attaquez à des boucs-émissaires, que ce soient les prestations familiales, l'industrie du médicament ou les pensions de retraite.
Nous avions déposé une proposition de loi d'orientation pour l'avenir de la santé, mais vous l'avez rejetée d'un revers de main, sans débat, il y a quelques jours.