Monsieur le président, j'aimerais dire un mot, non sur le fond, car Mme la ministre a fort bien répondu aux arguments des différents orateurs, mais sur la forme. J'ai entendu des choses étonnantes dans la bouche de M. Vercamer, ainsi que dans celle des orateurs des groupes Les Républicains et Socialistes et apparentés.
Si les membres du Gouvernement ont été auditionnés juste après la présentation du document du PLFSS, c'est pour répondre à la convocation de la commission des affaires sociales et se montrer aimables envers elle. Nous avons agi de même, M. Le Maire et moi-même, en nous présentant devant la commission des finances lors de la sortie du projet de loi de finances.
Vous le savez fort bien, monsieur Vercamer, car vous avez plus d'expérience que moi, tous les ministres des comptes publics et de la santé en usent ainsi. Peut-être est-ce une méthode qu'il faut changer. Si la commission souhaitait une nouvelle réunion pour auditionner les ministres, nous nous plierions évidemment à la demande des parlementaires.
Imaginons, monsieur Vercamer, que nous ne soyons pas venus : qu'auriez-vous dit ! Que c'est incroyable, que les ministres ne viennent même pas le jour J présenter le PLFSS… Or nous nous sommes présentés devant vous dans l'heure qui suit le conseil des ministres !
C'est un peu fort, comme procès. Pour résumer, si je marchais sur l'eau, vous me reprocheriez de ne pas savoir nager !