Monsieur le ministre de l'économie et des finances, avoir un emploi est une fierté, un facteur de cohésion sociale et d'épanouissement, pas seulement un revenu. Alors, lorsque le chômage frappe, après le choc, la colère, la peur, le besoin de retrouver rapidement une nouvelle activité professionnelle surgit.
J'ai ainsi une pensée pour les 317 salariés de l'usine Froneri de Beauvais qui perdront bientôt leur emploi, suite à la fermeture de leur usine.
Bien sûr, perfuser un outil de production condamné à disparaître du fait de son obsolescence ou de son manque de compétitivité, dans l'espoir d'en prolonger la vie, n'est pas la solution. Mais compenser cette disparition en accompagnant, en soutenant, en aidant les salariés, relève de notre devoir dans un monde en proie à tant d'incertitudes.
Je souhaite que nous puissions compter sur l'action du Gouvernement dans cette douloureuse épreuve parce qu'il n'est pas évident, dans la France de 2018, que traverser la rue suffise pour retrouver un emploi.