C'est quand même beaucoup : c'est 1 million au soleil !
Or nous allons affronter les européennes les plus difficiles de l'histoire de l'Europe : d'après ce que j'entends un peu partout, le vote va être vraiment très dur, impitoyable.
Moi qui veux présenter ma liste, je me rends compte qu'il n'est pas évident d'arriver à 1 million d'euros. À l'école, j'avais appris que l'exercice de la démocratie était gratuit : je me rends compte qu'il est de plus en plus onéreux.
On peut comprendre – même s'il a eu un caractère un peu spectaculaire – de l'épisode Mélenchon qu'il y a quand même un problème de financement des partis politiques qui ne sont ni très grands ni très importants – le mien est tout de même assez petit.
Surtout, j'ai appris qu'aucune banque française ne prêtait plus à des partis comme le mien, et même à d'autres.
Or si vous empruntez à une banque étrangère, les ennuis avec Le canard enchaîné peuvent commencer à tout moment – et avec tout le reste aussi, comme la justice.
Voilà, monsieur le ministre, ce que je voulais dire. Vous voyez que ce n'est pas méchant : je voulais juste appeler l'attention sur ce problème. Madame la présidente, je vous remercie d'avoir été si bien intentionnée à mon égard.