Je souhaiterais, dans le cadre de cette discussion sur l'ONDAM, souligner la nécessité de lutter contre les déserts médicaux et d'assurer à nos territoires ruraux, montagneux ou insulaires une desserte médicale digne d'un grand pays. La santé a certes un coût, et un coût lourd, mais elle demeure l'objectif premier de toute personne, donc de toute société. J'enfonce des portes ouvertes, mais il n'en demeure pas moins que nous ne pouvons ignorer la fermeture de tant de cliniques, maternités et autres établissements de santé.
Je voudrais par ailleurs – mais les sujets sont liés – rappeler que la Corse est la seule région à ne pas disposer de CHU, et que cela constitue une véritable limite à l'accès aux soins. Une restructuration autour de deux pôles complémentaires devrait accompagner une action indispensable de modernisation et d'assainissement financier des centres hospitaliers corses. Je veux au passage rendre hommage au travail et à l'engagement du personnel hospitalier, notamment celui de l'hôpital de Bastia,