Madame la ministre, vous nous avez présenté les mesures en faveur de nos concitoyens d'origine harkie, notamment la valorisation et la protection de lieux de mémoire, et l'élargissement du recueil de mémoire aux femmes et aux enfants. Ces mesures sont légitimes, car elles concernent des femmes et des hommes qui se sont engagés volontairement pour notre pays et qui n'ont pas été justement récompensés. Il s'agit là de vies brisées, de familles entières qui ont été traitées sans aucune humanité.
Ces familles, qui font face à des situations souvent très difficiles, attendent légitimement cette indemnisation financière. Vous nous avez parlé d'un dispositif de solidarité nationale – 10 millions d'euros par an sur quatre ans. Pouvez-vous nous détailler la ventilation de ces crédits ?