Intervention de Yannick Favennec-Bécot

Réunion du mardi 16 octobre 2018 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), unité d'élite de la gendarmerie, est reconnu et envié dans le monde entier. Il semblerait qu'il traverse une période un peu difficile, notamment depuis les attentats de Paris. Le 13 novembre 2015, les hommes du GIGN ne sont pas intervenus car les événements se déroulaient dans une zone d'intervention de la police. Ils ne sont pas intervenus non plus lors de l'attaque de Trèbes car ils sont arrivés trop tard.

Le problème renvoie au temps nécessaire pour mobiliser les hommes du GIGN. Cette unité d'élite est formée et entraînée pour des interventions pointues pour lesquelles elle est irremplaçable ; or elle paraît aujourd'hui souffrir d'être sous-utilisée.

Pouvez-vous, Mon général, nous donner votre sentiment sur cette situation et nous indiquer quels moyens vous comptez utiliser pour réorganiser ces groupements d'intervention au niveau national mais également au niveau des six antennes régionales ?

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