Les jeux vidéo constituent la deuxième industrie culturelle française, avec un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros en 2017 contre 3,46 milliards d'euros en 2016, soit une croissance de 18 % ; elle fournit 6 000 emplois directs, 20 000 avec les emplois indirects. Or, sur les 238 pages du « bleu » budgétaire, l'expression « jeu vidéo » apparaît une seule fois…
Le secteur bénéficie de deux aides : le crédit d'impôt jeu vidéo, plutôt destiné aux grandes entreprises sur un budget alloué par le ministère de l'économie et des finances ; le fonds d'aide aux jeux vidéo, alimenté d'une part par le ministère de l'économie et des finances via la direction générale des entreprises (DGE) pour 900 000 euros et, d'autre part, par votre ministère via le CNC qui apporte le solde à concurrence de 3,5 millions d'euros. La DGE a souhaité cette année supprimer son aide, mais le CNC entend continuer à défendre la création indépendante. Monsieur le ministre, le sujet vous intéresse et vous serez présent samedi à la Paris Games Week. Quelle est votre vision de l'avenir du jeu vidéo et quelles pourraient être les actions du ministère de la Culture ?