Monsieur le ministre, ce premier budget post-EGALIM confirme ce que nous avions annoncé : la politique des petits pas a ses limites. Nous avons vraiment le sentiment de rester au milieu du chemin et d'ajouter au découragement et au désarroi de nos paysans. Cela étant, il faut reconnaître que la gestion des risques et les crédits du Grand plan d'investissements sont des aspects positifs de ce budget. En revanche, il n'y a aucune indication sur la réforme du foncier, ni sur celle de la fiscalité, hormis la suppression, que l'on peut saluer, de cinq taxes à faible rendement. In fine, le budget de la mission est en baisse, notamment du fait de la suppression du dispositif TODE, que nous regrettons, alors qu'il avait bénéficié à plus de 71 000 entreprises en 2016.