Monsieur le Premier ministre, c'est avec solennité que je m'adresse à vous. Le Brésil vient de faire le choix d'un nostalgique de la dictature, d'un raciste déclaré, d'un homophobe revendiqué, d'un sexiste avéré.
Du Brésil de Bolsonaro aux Philippines de Duterte en passant par l'Italie de Salvini et la Hongrie d'Orban, le monde s'enfonce dans le cancer du national-populisme. Dans ces pays, les droits de l'homme et la dignité humaine sont menacés, des murs d'intolérance et d'indifférence sont érigés, au prix du repli des sociétés sur elles-mêmes. Oui, nous faisons face à une crise mondiale du futur, à une peur de l'avenir, à une désespérance de peuples fragilisés par des crises économiques mondiales à répétition. Dès lors, des millions de personnes deviennent otages de quelques leaders autocratiques.
Certes, nous devons prendre acte des choix démocratiques de ces peuples, mais nous ne pouvons, sous quelque prétexte que ce soit, donner le sentiment que la France, pays des droits de l'homme, ne prend pas la pleine mesure de la gravité de la situation. C'est pourquoi la France doit condamner fermement tous les actes de barbarie, comme l'horrible assassinat du journaliste Jamal Khashoggi
Le 04/11/2018 à 13:33, laïc a dit :
"Le Brésil vient de faire le choix d'un nostalgique de la dictature, d'un raciste déclaré, d'un homophobe revendiqué, d'un sexiste avéré."
Il n'est pas cependant antisémite, pusiqu'il a demandé à ce que l'ambassade du Brésil en Israël soit transférée à Jérusalem... (selon la définition nouvelle de l'antisémitisme, qui veut que toute personne opposée un tant soit peu à la politique d'Israël soit antisémite…, et que toute personne favorable au déplacement des ambassades nationales à Jérusalem soit un philosémite).
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