Madame Obono, je partage tout à fait votre analyse. Vous avez raison, l'accès à l'eau est un droit constitutionnel et fondamental. Et dans les outre-mer, je pense à Mayotte mais aussi à mon territoire, la Guadeloupe, c'est une vraie difficulté. Nous avons mis en place en Guadeloupe, avec les collectivités territoriales et un peu l'État, un plan pour arrêter les tours d'eau d'ici à 2022. Cela dit, nous avons dorénavant un fonds exceptionnel d'investissement dont une partie conséquente sera forcément consacrée à l'accès à l'eau dans ces territoires reculés. Notons aussi la fréquente faillite de la sphère communale ou intercommunale en ce domaine.
Je retiens que l'enjeu que vous mettez en avant reste entier et, comme je comprends la démarche symbolique d'un euro, j'émets un avis de sagesse.