Madame Ménard, vous proposez de supprimer 2 millions d'euros – j'arrondis le chiffre – sur le programme 129. Or ce programme est essentiellement constitué de dépenses de personnel, à hauteur de 62,8 millions d'euros. Ces dépenses augmentent d'ailleurs de 1,8 million d'euros, soit un peu moins de 2 millions d'euros, entre 2018 et 2019.
Ces crédits correspondent aux dépenses du cabinet du Premier ministre et des secrétariats d'État qui lui sont rattachés, du secrétariat général du Gouvernement, du service d'information du Gouvernement et de diverses autres structures rattachées aux services du Premier ministre, notamment le comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires – il existe énormément d'organismes de ce genre. Je remarque que le périmètre d'intervention des ministères a changé depuis le dernier remaniement : le cabinet de M. Mounir Mahjoubi est sorti du périmètre des services du Premier ministre alors que celui de M. le porte-parole du Gouvernement y est entré. Il serait d'ailleurs intéressant de connaître le coût du secrétariat d'État du porte-parole.
La commission des finances n'a pas examiné cet amendement. Cependant, à titre personnel, je lui donne un avis défavorable, parce qu'il porte essentiellement sur des dépenses de personnel et sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires.