Il me semble nécessaire de rappeler l'irremplaçable rôle des PME dans le tissu économique français : elles représentent 99,9 % de nos entreprises, et presque la moitié de l'emploi salarié. Puisque l'adaptation de l'offre française au marché international est un facteur clé pour le développement de nombreuses entreprises, il est pertinent de renforcer le budget qui aide les PME à se développer à l'international.
Évidemment, le secteur de l'enseignement et de la recherche doit être valorisé puisqu'il assure la formation de ceux qui seront, plus tard, les acteurs de la société, toutefois la création de nouvelles sociétés universitaires, censées expérimenter de nouveaux modèles de gestion des universités avec les entreprises, ne semble pas avoir apporté les fruits attendus. Ces sociétés se caractérisent en effet par leur grande complexité, donc par une certaine opacité. Le budget alloué se limite aux projets de grande ampleur, ce qui exclut les petites universités au profit de celle des grandes villes, c'est pourquoi il me semble plus cohérent de le rééquilibrer afin qu'il bénéficie davantage aux PME. Je propose en conséquence le transfert de 20 millions d'euros du programme 421 « Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche », vers le programme 423 « Accélération de la modernisation des entreprises » et plus précisément vers son action 7 « Fonds à l'internationalisation des PME ».