Devons-nous assister, impuissants, à cette déchéance ? Devons-nous la regarder comme un fait inéluctable, à l'instar des gouvernements précédents ?
Le 25 avril dernier, notre représentant auprès de l'Union européenne a claqué la porte d'une réunion à Bruxelles. Motif : l'absence de traducteur et l'impossibilité de tenir cette réunion dans une autre langue que l'anglais. On le voit, avec une vraie mobilisation, le Brexit peut devenir une chance pour la France et pour la réévaluation des équilibres linguistiques au profit du français.
Par ailleurs, dans une Union européenne revenue à vingt-sept membres, seuls 1 % des citoyens seront des anglophones de naissance. Quant à Malte et à l'Irlande, leurs langues d'appartenance à l'Union sont respectivement le maltais et le gaélique, et non l'anglais.
Face à l'ampleur et à l'urgence de la tâche, monsieur le ministre, quelles initiatives de promotion du français envisagez-vous, qu'elles concernent les institutions ou les fonctionnaires européens ?
Le 04/11/2018 à 14:33, laïc a dit :
"Quant à Malte et à l'Irlande, leurs langues d'appartenance à l'Union sont respectivement le maltais et le gaélique, et non l'anglais."
Les Irlandais ont-ils honte de parler anglais ? Sinon, pourquoi ce reniement ? Et pourquoi parlerait-on une langue que d'autres qui la parlent couramment depuis leur enfance ont honte de reconnaître comme leur ?
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