Je n'y crois pas du tout : il faut bien se mettre dans la tête que si, tous et toutes, nous ne réalisons pas des efforts, nous ne nous en sortirons pas.
Deuxième observation : il est possible que le déficit se creuse, mais, au vu des contreparties prévues dans le texte de loi d'ici à 2040, je n'y crois pas.
Quant au développement de la production d'hydrocarbures en Guyane, j'ai toujours en tête Deepwater Horizon, la plus grande catastrophe écologique qu'aient connue les États-Unis. Je sais qu'on ne peut pas faire autrement qu'autoriser un permis d'exploiter ou de faire des recherches – cela prête à de grandes controverses – , mais ne croyons pas que le monde idéal, ce serait un développement sans limite de la production d'hydrocarbures, en attendant de changer de modèle.
Enfin, je n'ai pas la naïveté de croire que le progrès technique va tout régler. Si c'était le cas, cela se saurait déjà et on ne serait pas devant une telle situation.
Par conséquent, hélas – je le regrette au nom de l'amitié que je lui porte – , notre groupe ne votera pas la motion de renvoi en commission défendue par Jean-Marie Sermier.