Nous vous proposons une augmentation modeste de deux points chaque année. Cela a déjà été fait sous les quinquennats des présidents Chirac et Sarkozy. Je pense que c'est possible pour un coût parfaitement supportable pour les finances publiques puisque malheureusement, comme le rapporteur spécial l'a rappelé ce matin, plusieurs dizaines de milliers d'anciens combattants, notamment parmi ceux d'Indochine et d'Algérie, et leurs ayants droit décèdent chaque année, ce qui représente une « économie » de plusieurs dizaines de millions d'euros pour ce budget. Il nous paraît juste, dans un esprit de solidarité et de reconnaissance, d'utiliser une partie de cette somme pour revaloriser de deux points la retraite du combattant.