Ni la vie ni la planète n'ont d'importance pour ceux dont l'obsession est de remplir toujours davantage leurs comptes bancaires. En revanche, quand les pollueurs transnationaux sont condamnés par la justice nationale, ils se dérobent : le groupe Chevron-Texaco a ainsi refusé de payer l'amende demandée par la justice équatorienne pour le saccage de l'Amazonie.
Le texte ne prévoit aucune sanction non plus contre ceux qui ne respecteraient pas la loi. Le CETA, comme tout ce qui viserait à renforcer le pouvoir des transnationales sur les États, est ainsi une menace qui pèse sur lui et, plus fondamentalement, sur notre souveraineté. Le temps venu, nous espérons que le Parlement, seul représentant de la souveraineté du peuple, saura rejeter cet accord et permettre au projet de loi d'avoir du sens. Nous ne nous résignons pas au fatalisme qui voudrait que le monde de l'argent nous enterre. Nous portons toujours avec autant de force notre proposition de planification écologique.