Madame la présidente, je m'associe, bien évidemment, à tous les compliments qui vous ont été adressés et en plus des roses de M. Vignal, je vous apporterai du chocolat. (Sourires.)
Vous nous aviez fait part, lors de votre dernière audition, de votre définition de la diplomatie, qui était celle de Churchill : « Le bla-bla vaut mieux que le pan-pan. » Je considère votre groupe comme une réelle ambassade numérique, pour la qualité de vos programmes, de vos missions, de vos équipes et de vous-même en tant que grande ambassadrice.
Vous avez réussi un virage numérique presque exemplaire : plus de 22 millions de followers sur Facebook, et plus de 15 millions sur Twitter. Vous participez donc forcément au soft power de la France et vous nous permettez d'être en capacité de lutter, dans cette guerre froide, contre les infox, tout en développant votre action en francophonie comme l'a souhaité le Président de la République. Or votre budget vous oblige parfois à fermer des chaînes. Face à ce paradoxe, au-delà du regard que vous nous avez apporté ce matin, comment pouvons-nous vous aider à atteindre vos rêves ? De façon pragmatique, que vous manque-t-il, dans votre budget, pour les réaliser ?