Je voulais vous interroger sur la PAC, qui est un sujet sur lequel je travaille avec mon collègue André Chassaigne. Il y a beaucoup de discussions sur la prochaine PAC, pour la période 2021-2027. Je sais que vous avez adhéré au mémorandum de Madrid, en faveur du maintien d'un budget ambitieux de la PAC. Nous nous retrouvons à ce sujet. Il demeure une incertitude assez forte sur l'aboutissement des négociations, tant en termes de calendrier que du contexte du prochain cadre financier pluriannuel, qui doit prendre en compte le Brexit et les nouvelles politiques européennes qu'il faudra financer.
Au-delà des rapports étroits entre la France et la Roumanie, inscrits dans un partenariat stratégique renouvelé en 2013, comment les Roumains perçoivent-ils la PAC ? Les grandes structures sont contre le plafonnement, nous l'avons compris. Avez-vous le sentiment que la PAC permet de contrer le sentiment répandu d'une Union européenne trop technocratique, distante des intérêts des Européens ? De quelle manière vous entendez, dans le cadre de la présidence roumaine, assurer la mise en oeuvre d'une PAC ambitieuse et permettre de répondre à des critères précis de durabilité économique, de durabilité environnementale et de durabilité sociale ?