Il est évident que nous discutons de plus en plus cette approche européenne commune de la défense, avec toutes les composantes de cette politique (capacité, recherche, production). Si vous vouliez faire référence à l'initiative lancée en 2017 en vue de consolider les efforts financiers nationaux dans le domaine de la défense, je pense que nous aurons besoin de deux étapes. La première étape sera celle d'un test car nous sommes face à une situation nouvelle dans la mesure où 22 États membres de l'Union européenne sont également membres de l'OTAN. La Roumanie a beaucoup gagné à l'adhésion à l'Union européenne. Mon collègue a parlé de ces gains en matière agricole, je considère que nous gagné sur toute la ligne, et il faut remercier la France qui a été un partenaire constant. Il faut souligner que les citoyens roumains sont favorables dans leur majorité à l'Union européenne, même si ce sujet peut être un sujet de débats et de controverses. Dans le Parlement roumain, il n'y a pas de parti eurosceptique, ce qui nous met dans une position avantageuse pour ce qui est de notre contribution à la définition du budget européen.
La deuxième étape est d'atteindre et généraliser cette approche et de voir si les conclusions tirées de l'expérimentation se sont vérifiées. Il y a une composante de recherche et développement. L'Europe a une position forte dans le domaine aérospatial, ce qui nous donne la possibilité d'innover dans le domaine militaire, dans la recherche, la conception ou l'innovation. Je ne peux pas mettre en avant de données, car je ne les possède pas, mais nous nous sommes saisis de ce sujet dans le Parlement roumain.