Vous proposez de supprimer les crédits accordés à l'enseignement privé et de les répartir entre l'enseignement public du premier degré et l'enseignement public du second degré.
Je ne peux qu'émettre un avis défavorable. Ce sont 2 millions d'élèves actuellement scolarisés dans des établissements de l'enseignement privé que votre amendement veut priver de subventions publiques. Je vous rappelle que chaque école sous contrat avec l'État, en contrepartie du financement par celui-ci, doit mettre en place les mêmes programmes d'enseignement que l'enseignement public. Cela permet d'avoir un cadre commun aux élèves du public et du privé sous contrat, ce qui est essentiel.
De plus, supprimer les subventions à l'enseignement privé n'entraînera pas sa disparition.
Enfin, je me permets de vous signaler que la méthode Montessori, que vous qualifiez d'innovante, est fondée sur le travail conduit par Maria Montessori au début du XXe siècle : sa nouveauté est donc relative.