Vous avez mis en avant, dans l'exposé sommaire, le fait que le ministère de l'éducation nationale supporte 43,5 % des suppressions de postes dans la fonction publique.
Le ministère de l'éducation nationale représentant à lui seul 52,3 % des emplois financés sur le budget de l'État, sa part de l'effort de maîtrise des dépenses est proportionnellement moindre que son poids dans le budget général. Au demeurant, les 1 800 postes supprimés représentent 0,18 % du nombre de fonctionnaires dans l'éducation nationale.
Le Gouvernement a fait le choix assumé d'opérer un rééquilibrage en faveur de l'enseignement primaire. Une meilleure maîtrise des fondamentaux entraînera un apprentissage facilité au collège ; cela explique la concentration des moyens humains sur le premier degré, ainsi que le dédoublement des classes de CP et CE1 en REP.
Pour ces raisons, je suis défavorable à ces deux amendements.