Dans le document qui nous a été remis, il apparaît que l'objectif numéro 1 est d'améliorer l'état de santé de la population et de réduire les inégalités territoriales et sociales de santé. Il est ainsi indiqué que « l'état de santé de la population française est globalement bon. Néanmoins, des disparités sensibles perdurent, tant entre les genres qu'entre les territoires et les catégories sociales. Afin d'assurer un égal accès aux soins à l'ensemble de nos concitoyens, plus particulièrement aux publics les plus exposés à certains risques, il est important d'informer et d'éduquer sur les pratiques à risque qui conduisent à des pathologies graves. La politique de prévention est donc essentielle dans la lutte contre les inégalités en matière de santé. »
Nous sommes donc confrontés à une importante contradiction, puisque les dépenses de prévention pour la santé sont en forte baisse. Pourtant, dans les territoires, les collectivités sont impliquées dans les politiques de santé – qu'il s'agisse de la création de maisons de santé ou de la mise en réseau des professionnels – et la prévention est systématiquement mise en avant. On ne devrait pas lésiner dans ce domaine, car la prévention représente les « économies » de demain. Quant aux victimes de la Dépakine, je n'y reviens pas, mais l'instruction des dossiers n'est pas satisfaisante – c'est le moins que l'on puisse dire.