Cet amendement tend à créer un nouveau programme « Recyclage et réparation », doté de 10 millions d'euros, au sein de la mission « Économie ».
Nous pensons qu'un programme de ce type permettrait de soutenir les filières de recyclage françaises. La difficulté de faire émerger de véritables filières industrielles tient surtout à l'absence de passerelles entre le monde de la recherche et l'industrialisation des procédés identifiés. Lors des auditions, la nécessité de soutenir les PME du recyclage a été rappelée, afin de les structurer en une véritable filière française. Ces crédits permettraient de soutenir l'écosystème économique de la réparation, puisque l'allongement de la durée de vie des produits est un axe majeur du développement durable.
Le renforcement de l'efficacité de l'usage des produits générerait entre 200 000 et 400 000 emplois, ce qui n'est pas négligeable, et l'adoption de cet amendement permettrait d'envoyer un signal fort aux acteurs de la réparation et du recyclage, en cohérence avec la feuille de route pour l'économie circulaire proposée en mai par le Gouvernement. Cela va aussi dans le sens d'une politique de transition écologique, nécessaire pour la relance économique du pays.