Cette décision est enfin insupportable pour les entrepreneurs, qui n'en peuvent plus de cette fiscalité punitive, tels les agriculteurs ou les PME et TPE du secteur des travaux publics. Votre choix ne pourrait se comprendre que si l'intégralité des taxes perçues permettait de financer la transition écologique, mais ce n'est pas le cas. Vous rompez donc le pacte de confiance avec les Français.
Le groupe Libertés et territoires vous demande solennellement de revenir sur la hausse des taxes sur le carburant tant que vous n'offrez pas de véritable alternative. Cette alternative pourrait être d'augmenter les aides versées aux Français les plus fragiles pour l'achat de nouvelles voitures plus propres, afin de remplacer progressivement les véhicules les plus polluants.
Monsieur le Premier ministre, entendez ce cri d'alarme. Vous êtes en responsabilité ; il vous appartient donc de sortir de cette crise qui fragilise la cohésion sociale, accentue la fracture territoriale et n'apporte en réalité aucune réponse à l'urgence écologique.