Merci pour ces informations, monsieur le ministre. La Commission nationale des comptes de campagne, qui s'est exprimée par la voix de son président lors des auditions en commission, m'a déclaré être en mesure de mener ces études préalables à condition de bénéficier des crédits pour ce faire en 2018, ce qui n'était pas du tout assuré. Tout cela a donc pris beaucoup de retard.
J'entends vos arguments, mais rappelle aussi que la Commission nationale des comptes de campagne n'engage aucun crédit par elle-même : bien qu'elle soit une autorité indépendante, elle dépend, pour sa gestion, du ministère dont vous avez la charge. Ce qui importe, c'est que nous soyons déterminés pour assurer la réussite de cette opération, et que des obstacles financiers ne la retardent pas d'une année encore.
Je suis fort gêné par votre demande de retrait, car plusieurs de mes collègues, sur différents bancs, ont proposé des amendements du même genre. Je m'en remets donc à la sagesse de l'Assemblée, car il ne me semble ni convenable ni respectueux de retirer un amendement qui avait fait l'objet d'un accord en commission des finances.