En l'occurrence, les deux amendements que j'avais déposés allaient dans le même sens que ceux de M. Habib : ils avaient pour objet, pour le premier, la création de 1 000 emplois dans la police, et, pour le second, la création de 1 000 emplois dans la gendarmerie. Le Gouvernement avait promis – et nous soutenions bien évidemment cet engagement – de créer 10 000 emplois sur la durée du quinquennat. Vous avez évoqué, monsieur le ministre, le chiffre de 1 802 recrutements de policiers. Compte tenu de l'urgence, nous considérons que c'est insuffisant. Nous avions, dans ces deux amendements – qui ne seront malheureusement pas débattus, mais qui sont présentés par M. Habib – , fléché 64 millions d'euros vers le programme 176 « Police nationale », et notamment l'action 02 « Sécurité et paix publiques ». Nous avions compensé cette dépense par un prélèvement d'un montant équivalent sur le programme 252 « Gendarmerie nationale », puisque l'article 40 de la Constitution nous obligeait à le faire, tout en demandant au Gouvernement de lever le gage. Je tenais donc à m'associer aux amendements de M. Habib.