J'ai posé une question écrite sur le sujet en juillet dernier. J'attends toujours la réponse. Je suppose que les propos du ministre valent réponse approximative en attendant une explication plus détaillée le moment venu.
Nombre de responsables de petits festivals ont alerté le député de la circonscription et la presse régionale : la circulaire et le coût qui en découle, bien supérieur à celui des années précédentes – lorsque celui-ci n'était pas inexistant – , mettent en péril économique la tenue de telles manifestations.
Le surcoût lié à la menace terroriste doit-il nécessairement être mis à la charge des organisateurs, et, par conséquent, des spectateurs, dont le billet se trouve renchéri ? Si la réponse est oui, alors seuls quelques festivals seront capables de poursuivre leur activité sans le concours gratuit ou à moindre coût de la force publique, et seuls quelques usagers seront en mesure de payer le billet d'entrée. Je ne suis pas sûr que cela corresponde à votre conception de la diffusion de la culture.
C'est à partir de 2015 et l'irruption de la menace terroriste qu'on décide que les organisateurs et les participants doivent supporter le surcoût en matière de sécurité alors qu'on pourrait considérer qu'il s'agit d'une mission de service public et d'une mission régalienne.