Je ne peux que soutenir cette série d'amendements concernant le FISAC.
Vous nous renvoyez, madame la secrétaire d'État, à « Action coeur de ville ». Mais le FISAC n'en demeure pas moins indispensable, non seulement pour les communes qui ne sont pas éligibles à cet excellent programme, mais aussi pour soutenir le commerce dans les 222 communes retenues pour bénéficier d'une convention de revitalisation.
Un point devrait en effet nous mettre tous d'accord, chers collègues : la revitalisation de nos centres-villes passe non seulement par la rénovation de l'habitat et par une politique de transport et de stationnement adéquats, mais aussi par une politique forte de soutien aux commerces et aux artisans. Une démarche globale est nécessaire. Tel était le rôle du FISAC, qu'il nous faut absolument préserver.
On nous annonce la création de l'ANCT, mais pourquoi créer une nouvelle institution alors qu'il existe déjà un mécanisme bien connu, qui fonctionne et qui ne nécessiterait – pour rester dans le champ lexical de l'immobilier – qu'une petite rénovation ?