Nous sommes attentifs à cette question du soutien aux associations consuméristes. Ainsi, l'année dernière, avons-nous présenté et fait adopter un amendement visant à limiter drastiquement la baisse de leurs crédits initialement proposée par le Gouvernement – je ne sais pas si vous vous en rappelez.
À cette occasion, le message consistait à inciter l'ensemble des acteurs à engager un dialogue franc, honnête, approfondi, afin de dégager le plus en amont possible des pistes de modernisation de ce financement et d'imaginer une nouvelle relation entre l'État et ces associations consuméristes.
En contrepartie, il avait été très clairement affirmé, notamment par les deux rapporteurs spéciaux, que la baisse des crédits se poursuivrait pendant les exercices suivants.
Celle-ci nous semble en l'occurrence raisonnable, en phase avec la discussion de l'an dernier, à l'aune des efforts que nous avons demandés et du soutien que nous avons très explicitement apporté aux associations consuméristes l'an passé.